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Archives de Catégorie: Loisirs

Joute à terminer… Relation à commencer ?

Est-ce Martin ou Marc qui va faire patate ce soir ?

Parfois, lorsqu’un problème se présente dans la vie, on cherche des solutions complexes, alors que la simplicité s’avère souvent la meilleure option. Cherchant à déterminer les équipes sans heurter personne, je décide, tout bonnement, de traverser le terrain pour aller de l’autre côté du filet et lance :

– Qui m’aime me suive!

Les trois mecs partent pratiquement à courir, trop drôle, mais c’est Marc qui traverse le filet en premier.

– Désolé, les boys, elle est à moi ! (Bon, enfin un homme qui s’affirme!)

Nous commençons les échauffements, puis rapidement la partie. Marc est réellement un bon joueur. Il m’impressionne beaucoup. Il faut dire que si l’intelligence d’un homme est toujours pour moi un puissant aphrodisiaque, l’aspect physique, viril et sportif l’est presque autant. Il se déplace bien sur le terrain, et je me plais à l’imaginer se déplacer avec cette même agilité sur un terrain plus petit, mais pouvant générer des joutes très intenses… J’avoue qu’il suscite chez moi un intérêt de plus en plus grandissant. Il dégage un « je-ne-sais-quoi » d’irrésistible. Je profite de l’occasion pour l’effleurer quand je peux, en lui remettant le volant, en le félicitant de ses bons coups par une tape dans la main qui s’éternise 1 ou 2 secondes de trop… Il répond bien à ces petits gestes, et en ajoute même de son cru. La chimie semble présente dans le laboratoire du jeu.

En même temps, Martin, de l’autre côté du filet, tente d’attirer mon attention en poussant un bon nombre de blagues bien senties… L’humour est aussi une clé de séduction très forte chez moi, comme j’adore rire ! Mais, je ne sais pas trop pourquoi, j’ai l’impression que les choses ne pourraient pas être sérieuses avec Martin. Une conséquence de son attitude humoristique ? Ou sinon, les relents de mon impression que jamais je ne lui plairais assez, puisqu’il ne se souvenait même pas de m’avoir vue au badminton lors de notre premier rendez-vous (je sais, je sais, moi non plus !).

Et Pierre dans toute cette partie ? Bien, Pierre fait comme d’habitude : lorsque c’est à mon tour de servir, il envoie le volant trop loin de moi pour être certain que je penche pour le ramasser, lui qui apprécie toujours le coup d’œil… 😉 Vieux pervers va ! Mais je ne lui en tiens pas rigueur, surtout depuis que j’ai eu l’occasion de rencontrer son épouse, qui ressemble au bonhomme Michelin alors que Pierre a plutôt gardé la forme de Monsieur Net.

La soirée se passe merveilleusement. Et pas seulement parce que j’ai gagné toutes mes parties! Non, c’est surtout parce que Marc me plaît énormément. D’accord, il n’a pas le sens de l’humour de Martin, mais il me donne le goût de le découvrir, d’en apprendre plus sur lui. Nous allons prendre une crème glacée après la soirée, où il me raconte un peu sa vie… Mais ce que je trouve le plus touchant, c’est quand il me dit :

– Tu sais, je suis un grand romantique… Pour moi, l’amour est d’une importance capitale. J’adore les films d’amour et je veux aimer profondément, sans barrière. Il n’y a rien de plus beau…

Rien de trop beau, tu veux dire ! D’autant plus qu’à la fin de la soirée, dans le stationnement, par ce beau soir de début d’été, nous échangeons un baiser qui laisse présager une complicité fort intéressante (et aucune trace de mauvaise haleine ou de langue hyperactive, wow!). Il semblerait qu’embrasser, c’est comme la bicyclette : ça ne s’oublie pas ! Mais j’opte tout de même pour la technique « petites roues », c’est-à-dire que je ne me lâche pas trop lousse le premier soir… Juste assez pour lui donner bien envie de me revoir… Le compliment qu’il me fait sur l’intensité de ma façon d’embrasser laisse penser que j’ai atteint mon objectif.

Se pourrait-il que j’ai trouvé ma perle rare ?

La suite dimanche…

Crédit photo : © Martyn Hutchby

 

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Non, trip à 4 !

Compliqué, le badminton ?

Marc, Martin, Pierre et moi arrivons sur notre terrain de jeu (qui, je vous le rappelle, est un terrain de badminton et non un grand lit king). Je n’ai pas envie d’avoir le rôle ingrat de décider des équipes, alors je me tais (oui, messieurs, ça arrive même aux femmes) et je laisse mes partenaires jouer aux mâles alpha. Qui saura s’imposer sur la « basse-court » de badminton ?

– Bon, comme je suis habitué de jouer avec Anik, je vais me placer avec elle, lance Pierre.

– Bien justement, oppose Martin, ça va être injuste, vous êtes trop bons ensemble. Ce serait mieux si je jouais avec elle. Pierre, tu es sûrement plus fort que Marc. Ça équilibrerait le tout.

– Tu sais, Martin, je suis assez fort au badminton. Je joue dans une ligue les mardis. Si je me place avec Pierre, vous risquez de subir toute une raclée, Anik et toi… Ce serait mieux que je joue avec elle, je crois.

Alors là, il faut que j’intervienne, c’est plus fort que moi.

– Tu sais, Marc, qu’importe avec qui je joue, je ne risque pas la raclée, je te le garantis!

– Bon, bien alors choisis donc avec qui tu souhaites jouer, me lance Pierre en me faisant un clin d’oeil.

Merde! Moi qui comptais sur mes partenaires pour régler le problème. Où sont donc les hommes dominants sur cette planète ? Enfin, je suis tout de même flattée de constater ma popularité auprès des trois sportifs, qui s’explique sûrement par l’une ou l’autre de ces hypothèses, ou même une combinaison des deux :

1) soit c’est parce qu’ils veulent absolument gagner (ma réputation de sorcière du badminton n’est plus à faire, mes prédictions de victoire s’avérant pratiquement toujours exactes…)

2) soit c’est parce qu’ils ne veulent risquer de se laisser déstabiliser par ma camisole et mes shorts de badminton, le tout couplé avec une série de grands écarts sur le terrain… (ma réputation de gymnaste du badminton n’est plus à faire, elle non plus).

Enfin, je suis plutôt mal prise. Si je choisis Marc, Martin sera probablement frustré et il risque de fermer notre dossier (alors que c’est moi qui veux décider de son sort). Et si je choisis Martin, Marc trouvera bien particulier que je ne l’aie même pas choisi alors que c’est moi qui l’aie invité ce soir. Évidemment, je pourrais choisir Pierre, avec qui je joue depuis des années, et remporter la partie haut la main, mais je préfère les défis.

Marc, Martin ? Martin, Marc ? Je ne sais pas quoi faire ! C’est tout de même un beau problème que d’avoir trop d’hommes pour soi (trop d’argent aussi, mais pour ça, j’attends toujours que l’occasion se présente), mais je ne me branche pas jusqu’à ce qu’un éclair de génie me traverse l’esprit.  Simple, mais efficace, je sais comment régler le tout…

La suite demain…

 
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Publié par le 2 juin 2011 dans Épisode 5, Loisirs, Rencontres, Séduction

 

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Blanchissage sur le terrain…

Ai-je franchi la ligne de l'orgueil mal placé ?

Après vérification avec Martin, nous jouons bel et bien au badminton au même endroit, et ce, les mêmes lundis alternés depuis janvier. Donc, si mes calculs sont bons, nous nous sommes croisés au moins 8 fois. Et pourtant, fait incroyable, ni moi ni lui n’avons remarqué la présence de l’autre sur le terrain. Pourtant, le gymnase est petit : seulement six terrains de jeux. Et pire : nous devons être les deux seules personnes dans la trentaine, et célibataire de surcroît, là-bas, car la plupart des joueurs sont plus vieux.

J’avoue que ça et une claque dans le visage, c’est pratiquement du pareil au même. Moi qui pensais être remarquable (ah, laissez-moi mes illusions, de grâce, à défaut d’une vie sexuelle active), je viens de frapper tout un mur. Le mec ne m’a même pas reconnue (moi non plus, mais je suis plus encline à pardonner quand il s’agit de moi). J’en déduis que je ne peux forcément pas être trop de son genre.

–   Bon, on ne s’est même pas remarqués. C’est fort! Pourtant, on m’a souvent dit que j’avais un style de jeu admirable : j’ai l’air d’une gymnaste quand je joue!

–   Ah! C’est toi qui fait la « split » sur le terrain ! Là, je te replace !

Il me replace probablement les jambes et les fesses, oui! Ah, les hommes, tous pareils ! Il enchaîne :

–   Je me rappelle, maintenant. Nous avons joué ensemble, il y a trois semaines !

Sincèrement, je ne m’en souviens pas. Ça me surprend, parce que pourtant, il est bel homme. Mais je comprends maintenant pourquoi j’avais une légère impression de déjà vu en le rencontrant.

Enfin, constatant à quel point nous ne nous sommes ni l’un ni l’autre remarqués aux premiers abords, j’en conclus, peut-être à tort, que je ne dois pas être trop de son genre. Par ailleurs, j’avoue que je suis mal à l’aise avec le fait de fréquenter un joueur régulier du badminton. Si ça tourne mal ensuite, ça va me gâcher mes soirées de devoir le côtoyer, et il est hors de question que je change de journée de pratique. Mes amis mâles y sont justement et je veux pouvoir m’amuser à ma guise. En tout cas, je serai mal à l’aise à notre prochaine séance de raquette, parce que j’ai justement invité un prétendant potentiel, autre amateur de badminton, à venir jouer, juste pour une fois. Quel plaisir j’aurai de lui présenter Martin! (Sentez-vous l’ironie ici?)

Définitivement, il ne faut pas mêler loisirs personnels et amour… Mais bon, la session de badminton tire à sa fin. Peut-être que lorsqu’elle sera terminée, je donnerai sa chance à Martin… Je quitte le repas en laissant une porte ouverte à d’autres rencontres, mais le fait qu’il ne m’ait pas replacée (ou draguée directement au badminton) m’échaude, pour le moment. Ou plutôt, je l’avoue, attaque drôlement mon orgueil.

J’ai l’impression que je ferais mieux de me trouver un autre moineau ! Le badminton me portera-t-il davantage chance avec Marc ? À suivre… lundi!

 
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Publié par le 28 Mai 2011 dans Attitude, Épisode 4, Loisirs, Rencontres, Séduction

 

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Séduire, c’est du sport !

Saviez-vous que Nadia Comaneci et moi avions plus d'un point en commun, à part apprécier notre petit derrière ? 😉

Martin, mon grand prospect, et moi avons prévu une rencontre dans une rôtisserie… Pour la grande fan de côtes levées que je suis, la soirée sera à coup sûr agréable… Cependant, pour la célibataire que je suis, bien ça dépendra de quelques points :

1) Martin est-il capable de poser des questions ou opte-t-il pour le monologue ? (Et si le monologue porte sur le domaine de l’automobile, au secours!)

2) Martin est-il capable de payer l’addition ? (Moi, je crois au féminisme, sauf quand il est question d’argent, après tout, l’équité salariale demeure encore un concept plutôt flou.)

3) Martin est-il capable de me faire saliver autant que ma côte levée ? (Parce qu’après mon expérience avec FX, je constate que c’est vraiment essentiel : il faut qu’il suscite en moi des envies.)

Évidemment, je pourrai allonger la liste. Mais je ne serai pas TROP exigeante au départ (ce n’est tellement pas moi, hihi!). Juste un peu…

J’arrive au restaurant, pile à l’heure. Mon cavalier m’attend dans le lobby. Bon point pour lui, il est ponctuel . Je le regarde, et quelque chose cloche, mais je ne sais pas quoi. Il ne porte pas de bas blancs, ça ne peut pas être ça. Enfin, il est beau, alors quelle importance ! Il m’escorte dans la salle et nous prenons place à une table.

J’apprends que Martin est de nature très sportive. Ça explique d’ailleurs probablement pourquoi, toutes les trois minutes, il regarde le foutu écran géant qui est derrière moi pour suivre la partie de je-ne-sais-pas-trop quel sport plutôt que de se perdre dans le bleu de mes yeux. Décidément, si nous officialisons un jour une relation, je devrai avoir tout un plan de match pour le décoller de la télévision lorsque les Canadiens de Montréal seront en série. Passer en petit déshabillé devant l’écran, à ce moment, est-ce une attitude jugée antisportive ? Histoire de le connaître un peu mieux,  je le questionne sur ses sports favoris. J’en profite pour le taquiner un peu.   

–   Pratiques-tu la pétanque ?

–   Si j’avais un faible pour les femmes mûres, je suis certain que j’en ferais ! Mais je préfère les femmes de ton âge.

–   LES femmes ?

–   Une à la fois, évidemment ! (Bonne réponse, champion. Deux points!) Sérieusement, je fais du ski, du roller, du vélo, du volley-ball, du badminton…

À l’annonce de mon sport favori, je l’interromps! Ca y est, là, il commence à m’exciter pour vrai!

–   Du badminton ! Cool ! Moi aussi, la semaine où je n’ai pas les enfants. Tu joues souvent ?

–   Une fois aux deux semaines, depuis janvier.

–   Où joues-tu ?

–   À l’école polyvalente Joie-de-vivre (évidemment, je parodie ici le véritable nom de l’école, mais considérant les noms poétiques (pour ne pas dire quétaines) des écoles, je me disais qu’un établissement rempli d’adolescents se traînant les pieds dont le nom serait Joie-de-vivre, ça créerait un contraste ironique intéressant).

–   C’est drôle ! Moi aussi!  Tu joues quel jour ?

–   Le lundi.

–   Ça alors, moi aussi! On ne doit pas y aller la même semaine. Tu n’y vas pas la semaine prochaine?

–   Bien, oui! Toi aussi ?

–   Oui, c’est ma semaine.

Alors là, je suis perplexe. Comment est-ce possible ? Il doit y avoir erreur, parce que la session est commencée depuis quatre mois… Peut-il vraiment ne pas avoir remarqué la sportive unique que je suis ?  Après tout, je suis reconnue pour être la seule joueuse de la place capable de faire le grand écart en jouant. La Nadia Comaneci du badminton, c’est moi ! Comment se fait-il qu’il ne fasse pas partie de mon fan-club ? La suite samedi…

Crédit photo : © eye2eye

 
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Publié par le 26 Mai 2011 dans Épisode 4, Loisirs, Rencontres

 

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Comment se débarrasser de la télé et de l’ordinateur sans que les enfants rechignent ? – Conclusion

Si josais, je pense que je ferais pareil avec ma télévision...

C’est aujourd’hui que j’allais mettre à exécution mon plan d’élimination de la télévision et de l’ordinateur. Ma journée de travail terminée, je passe chercher mes deux plus jeunes filles à la garderie… Le matin, avant de partir de la maison, j’ai mis à exécution mon fameux plan…  J’ai débranché tous les écrans de la maison…  Simple, mais efficace ! Fallait juste y penser. Nous rentrons à la maison et Gaby se dirige vers la télévision alors que Sabrina souhaite jouer à l’ordinateur…

–  Les filles, il faut que je vous parle (ah, la phrase qui tue!)

–  Quoi, maman ?

–  Bien, vous ne pourrez pas écouter la télévision ou faire de l’ordinateur cette semaine. Il y a eu un problème électrique, la semaine dernière, et tous les écrans qui étaient branchés à une prise ont subi une surcharge électrique. Ils sont donc tous hors tension actuellement. L’électricien va venir réparer en fin de semaine, mais pour les trois prochains jours, vous ne pourrez pas écouter la télévision ni faire de l’ordinateur…

Je m’attends à une réaction explosive. Je ferme les yeux, j’ose à peine respirer… Elles vont capoter, crier, hurler, pleurer, frapper le plancher à deux mains… Ce sera l’apocalypse. J’attends la réaction et ce silence me semble tel celui qui précède habituellement les pleurs d’un enfant qui reprend son souffle pour mieux hurler… J’en ai des sueurs froides…

Rien. Rien ne se passe. Mes filles se dirigent vers la salle de jeu, tout simplement. Comme si de rien n’était. Sont-elles malades ? Ai-je rêvé ça ?

J’avoue que je suis estomaquée. Moi qui m’attendais à tout un lot de récriminations, l’annonce passe comme la nouvelle d’une coupure dans le budget du parti libéral… C’est dommage, mais nous sommes tellement habitués que ça nous glisse comme sur le dos d’un canard et la vie continue…

Eh oui! La vie continue… Les filles commencent tout bonnement à jouer… sans me demander de les divertir. Miracle ! Les miracles existent (tenez-vous le pour dit!)… Je m’empresse d’aller à mon ordinateur (comme c’est un portable, il n’a pas été affecté par la supposée surcharge électrique) pour travailler un peu pendant que ma plus petite s’installe pour lire alors que ma cadette explore la maison à la recherche d’une activité.

Bon, je me dis que, comme elles sont petites, cela explique la réaction. J’aurai sûrement droit à la crise avec ma grande de presque 8 ans… Justement, la voilà qui se pointe à la porte après une grosse journée d’école. Je lui fais état de mon mensonge technologique. Les termes compliqués et électriques ajoutent un élément de crédibilité à la situation. Elle gobe le tout et s’en va dans la salle de jeu…

Elle m’interpelle, en fouillant dans un grand sac bleu qui contient une foule de petits jouets :

– Maman, t’as sorti de nouveaux jouets parce que la télévision ne fonctionnait pas ?

– Euh. Non, c’est parce que ça fait six mois que ce sac est là, dans le coin. Vous n’avez juste pas pris le temps de regarder… C’est ça qui arrive quand on écoute trop la télévision, on ne remarque pas le reste…

Je n’en reviens pas de la faculté d’attention sélective de l’humain. On remarque bien ce que l’on veut (comme les défauts de sa belle-mère, par exemple! 😉 et vice versa!)

La journée passe sans problème. On en profite pour jouer dehors… Le lendemain matin, alors qu’habituellement, les filles déjeunent devant la télévision, on mange en famille et on jase… En soirée du jour 2, petite promenade à l’extérieur, un peu de dessin, heure du bain qui se prolonge légèrement, routine de lecture et de massage…

Pas de commentaire désobligeant relatif au fait que la télévision ne fonctionne pas. J’avoue que je suis soufflée… Évidemment, les choses auraient été toutes autres si j’avais simplement statué que la télévision et l’ordinateur étaient interdits. J’aurais eu droit à ton un lot d’arguments, de supplications, de chialage… Oui, je sais, ce n’est pas beau de mentir. Mais, je leur avouerai mon crime un jour (sur mon lit de mort, probablement)… En attendant, je viens de développer la certitude que mes filles sont capables de se passer de technologie pour un jour ou deux, de temps à autre…

Ça me donne l’idée de décréter une journée sans télévision par semaine… Une, ce n’est pas si cruel, non ? Enfin, comme j’avais été suffisamment méchante, au matin du jour 3, j’ai avisé les filles que mon ami, qui était passé la veille, avait réussi à réparer le problème. Il est passé pour un véritable héros… Ma grande m’a même transmis ce message :

« Tu lui diras un GROS merci de ma part. »

Les filles étaient ravies de retrouver leur grand et petit écran… Et moi, je suis prête à ma ou mes journées hebdomadaires sans télévision. Le dimanche et le jeudi ? Ouais, je crois que je vais essayer ça ! Oserez-vous ?

Crédit photo © kevindean

 
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Publié par le 20 avril 2011 dans Épisode hors-série (famille), Loisirs

 

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Comment se débarrasser de la télé et de l’ordinateur sans que les enfants rechignent ?

Dans le temps, on moins on faisait de lexercice en écoutant la télévision... Fallait se lever pour changer les chaînes!

Depuis plus d’un an, je n’écoute presque plus la télévision… J’alloue entre 90 et 135 minutes à mon petit écran par semaine, soit deux ou trois émissions d’une heure moins les publicités… (et le Québécois moyen écoute 23,8 heures par semaine) Le concept d’écouter la télévision en direct : connaît pas! Quand mon ex était à la maison, on suivait ensemble quelques séries, mais nous nous battions pour laisser la télécommande à l’autre. Personne ne voulait le contrôle de la télévision (ni le contrôle des finances, ni le contrôle des poubelles, mais le contrôle du BBQ, ça mon ex le voulait bien! Et moi j’avais le contrôle de la laveuse, probablement parce que j’aime quand ça brasse et que je « spine » pas mal)…

Enfin, tout ça pour dire que mes filles ne me voient jamais écrasée devant l’écran. On pourrait croire que ce modèle exceptionnel (bon, encore ce manque flagrant d’humilité! héhé) ferait en sorte qu’elles ne l’écoutent pas beaucoup non plus, mais il semblerait que ça ne fonctionne pas ainsi.

Mes filles ADORENT la télévision ! Elles ADORENT l’ordinateur! Elles ADORENT les bonbons (euh, je m’égare!). Dès qu’elles mettent les pieds à la maison, elles accourent vers l’écran de leur choix, comme une magasineuse accourant compulsivement devant les soldes du Boxing Day à peine la porte des magasins ouvertes, et elles s’installent dans cette confortable relation qui ne demande pas d’effort, mais ne stimule pas trop non plus (suis-je en train de parler de mon ex-relation avec le père mes enfants, moi là?).

Ah, la télévision et mes filles… Créativité : NULLE. Activité physique : NULLE. Qualité de sollicitation du cerveau : FAIBLE À NULLE. Le portrait n’est pas reluisant ! Mais, je l’avoue, la télévision et l’ordinateur demeurent bien pratiques pour occuper les enfants pendant que je vaque à quelques activités essentielles, comme partager mes réflexions songées sur Facebook, potiner au téléphone ou étirer ma « mince matinée » pour qu’elle devienne grasse à souhait ;-).

Enfin, récemment, un conflit intérieur a commencé à me ronger. Je voulais diminuer les heures d’écran de mes filles, mais je n’avais pas le cœur à supporter le poids de cette décision impopulaire, sachant fort bien que mes filles seraient très mécontentes et risquaient de se fier sur moi pour les divertir. Je me sentais comme une politicienne souhaitant passer une loi pourtant bénéfique pour la population, mais sachant fort bien que la grogne s’élèverait et que des conséquences devraient être subies. Mais comment faire en sorte que les filles passent moins de temps devant l’écran sans qu’elles déversent sur moi toute la responsabilité de leur divertissement ? Devais-je plutôt les laisser prendre l’habitude de dépendre d’un écran pour occuper la majorité de leurs loisirs ?

N’écoutant que mon courage, je me suis dit : « ASSEZ! ». Je vais couper la télévision… Mais courageuse, je ne le suis pas tant que cela… Pourquoi affronter quand on peut contourner ? Je me suis donc posé la question « Comment pourrais-je diminuer l’utilisation de la télévision et de l’ordinateur sans avoir à passer pour la méchante et à gérer les revendications constantes des filles ? » Je les voyais déjà avec leur pancarte s’insurgeant devant cette grande injustice de la vie : « La télévision est un droit de l’enfance. Redonnez-nous la télé! ».

C’est alors que j’ai eu le flash qu’il me fallait. L’idée de génie pour arriver à mes fins sans avoir à argumenter une miette… D’accord, cela exigeait de ma part un petit mensonge… Tout petit… Mais toute vérité n’est pas bonne à dire, paraît-il… Comme je n’avais les filles que trois jours cette semaine, l’occasion était trop belle. Il me fallait la saisir! À deux mains, pleinement…

La suite ici

Crédit photo : © videocrab

 
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Publié par le 18 avril 2011 dans Épisode hors-série (famille), Loisirs

 

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